La permaculture est une technique permettant d’obtenir des fruits et légumes frais, entièrement bios sans pesticides ni substances chimiques néfastes à la santé et à l’environnement.
Mais comme la pollution et les autres agressions externes diminuent les taux de nutriments contenus dans les fruits et légumes, les cultivateurs se tournent vers d’autres ressources dont les plantes sauvages comestibles.
Les plantes sauvages comestibles : une alternative bio
L’agriculture conventionnelle est aujourd’hui de plus en plus affectée par la pollution de l’environnement (air, sols, eau) et par les actions de l’homme si bien que les fruits et légumes perdent de leurs valeurs nutritionnelles. Celles-ci sont pourtant indispensables pour rester en bonne santé.
Il importe ainsi de trouver de nouvelles ressources à même de combler ces besoins nutritionnels. Les plantes sauvages comestibles constituent une option et une excellente alternative aux fruits et légumes.
La solution est alors d’apprendre et de se familiariser avec ces plantes sauvages comestibles afin de déterminer avec assurance lesquelles répondent le mieux aux besoins de l’organisme humain, sans risquer les effets secondaires ou les propriétés urticantes de certaines variétés.
Les plantes sauvages comestibles s’adaptent très bien à la technique de permaculture. Vous pouvez associer certaines variétés différentes afin qu’elles se protègent mutuellement contre les parasites, les maladies, et donnent des récoltes de qualité optimale, sans recourir aux pesticides et autres produits et engrais chimiques.
Principe des plantes sauvages comestibles
Que vous comptiez faire la cueillette des plantes sauvages en forêt ou en pleine nature, ou que vous en cultiviez dans votre jardin, l’essentiel est savoir distinguer les variétés comestibles, riches en nutriments et de savoir les cueillir.
Chez certaines variétés, comme le pissenlit, l’oseille sauvage, la bardane, seules les racines ou les fleurs se consomment, tandis que chez d’autres, telles que les orties, les cèpes, seules la tige et les feuilles sont comestibles. Une mauvaise pratique de culture et de cueillette peut en effet provoquer des intoxications alimentaires.
De même, associer des plantes sauvages entre elles ou avec d’autres végétaux dans le jardin s’apprend afin de déterminer quelle variété est compatible avec telle autre en termes de protection contre les nuisibles et les maladies. Quoi qu’il en soit, la plupart des plantes sauvages qui poussent dans les pays à climat tempéré, tels que l’Europe, sont comestibles.
Où et comment cueillir les plantes sauvages ?
Si vous n’en cultivez pas dans votre jardin, vous pourrez toujours trouver des plantes sauvages comestibles sans besoin de vous déplacer loin, dans la forêt, par exemple. Comme leur nom l’indique, elles poussent généralement un peu partout, au bord des routes, des rivières, au milieu des champs, en bordure des forêts…
Toutefois, l’importance de la permaculture chez soi repose sur le fait que les plantes sauvages cueillies dans la nature, telles qu’au bord des routes fréquentées, sont susceptibles d’être polluées par les gaz d’échappement des véhicules, entre autres.
De même, vous ignorez si le sol sur lequel elles poussent n’est pas contaminé par des métaux lourds tels que du plomb ou de l’amiante.
La meilleure solution est d’en prélever des jeunes pousses ou pieds et de les planter dans votre propre jardin. La plupart des plantes sauvages à fleurs, telles que les aromatiques, fleurissent au moment des giboulées.
Il est alors certain de trouver son jardin en mars embelli et souvent parfumé. Fidèles à leur appellation, ces plantes sauvages ne demandent pas beaucoup d’entretien et permettent de consommer frais, sains, bio et riches en nutriments.
Distinguer les comestibles des toxiques
Pour débuter dans la culture et la cueillette des plantes sauvages comestibles, la meilleure façon est d’abord de s’assurer de la comestibilité de la plante.
Apprenez ainsi à distinguer les familles d’Ombellifères ou Apiacées dans lesquelles vous trouverez, par exemple, des carottes sauvages comestibles, mais aussi la grande cigüe qui est toxique.
Il en est de même de la famille des liliacées où vous risquerez de confondre l’ail des ours ou ail sauvage comestible avec le colchique à feuilles toxiques. Si ces deux variétés ont le même aspect extérieur, elles ne possèdent pas les mêmes propriétés.
Si vous vous aventurez en forêt ou dans les champs pour cueillir des plantes sauvages, veillez à vous munir de plusieurs sacs en papier pour vous faciliter le tri avant consommation.